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Lanci-Ferrari D50 ayant participé au GP de Belgique en 1956, piloté par André Pilette.
En 1954, Lancia conçoit la D50 afin de démontrer leur savoir faire technologique en comptant sur des victoires en Championnat du Monde Formule 1. Lancia a donc produit l'une des voitures de course les plus avancée de l'époque, compacte et innovatrice, équipée d'un moteur atmosphérique 2,5 litres V8 à 90° de 250CV / 8100 tr/min, situé en position oblique pour compenser les forces d'inertie. Le montage des réservoirs flottants sur le côté du véhicule et la boite de vitesse en position arrière offre un équilibre presque parfait et une excellente maniabilité à cette auto. Lancia a engagé Alberto Ascari, double champion du monde et ex-pilote Ferrari, qui a très vite démontré l'efficacité de la D50 dès le début en faisant la pôle position au grand Prix d'Espagne, dernière épreuve de la saison 1954. 1955 a été très encourageant, malgré des accidents lors des deux premières courses de la saison. Suite à la accidentel mort d'Alberto Ascari, tué à Monza au volant d'une Ferrari Sport 3 litres, Lancia abandonna la compétition et tout son matériel, dont les D50, ont été cédés à Ferrari. Arrivés au bon moment et suite aux mauvais résultats des Ferrari 555 Supersqualo, écrasés par la domination des Maserati et ercedes, Ferrari pu profiter des nouvelles technologies développées par Lancia. En 1956, la nouvelle Lancia/Ferrari D50, améliorée au niveau de sa suspension et munie de la puissance du V8 montée à 265 ch, a été mise entre les mains de Collins, Musso, Castellotti, De Portago et Fangio. Elle supplanta ses rivaux, notamment les équipes émergentes BRM et Vanwall. Fangio gagna cinq des 7 grand prix de la saison et remporta ainsi son troisième titre de champion du monde. Sa suprématie, son aboutissement technique, ses succès et sa fiabilité ont contribué à élever la Lancia-Ferrari D50 dans la catégorie des véhicules de légende.
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